Surgi des cendres d’une forêt oubliée, cet écritoire semble avoir été sculpté par le feu lui-même. Les lignes sont nettes, sans concession, taillées dans un bois noirci comme la mémoire calcinée d’un paysage en feu. Sa surface, marquée de veinures profondes, porte les stigmates d’une combustion figée, où chaque fissure murmure une histoire d’éclats et de braises.
À la rudesse de sa forme répond la finesse du geste : l’ébéniste y a glissé des joints d’ombre, des arêtes caressées, des contrastes polis comme si la main humaine venait, patiemment, réconcilier la violence de l’élément avec la noblesse du matériau. C’est une pièce de silence, née dans le tumulte.
L’assise, sobre et monolithique, accompagne l’écritoire comme une pierre dressée au seuil d’un sanctuaire. Sa stabilité brute évoque un refuge dans l’incendie — un point d’ancrage là où tout vacille.
Série limitée, signée.



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Crédits photographie, Marie Duffault